'Je ne suis pas séquestrée, je suis une oeuvre d'art, dites moi l'espoir', exposition/installation at 4,Barbier, Nîmes. 2-30/03 2002. (19 photos flickr)
'Dites-moi l'espoir-rassur', installation slides and video, galerie ESCA, Milhaud 2002.


 



"Un diaporama renvoie sur le mur l’image sans cesse répétée d’une femme qui dort mal. Couchée dans des draps froissés, elle tourne et se retourne, dans un sommeil que l’on devine inconfortable. Une voix enregistrée susurre sur un air de rengaine : "Je voudrais…..Dites-moi l’espoir….". Difficile de savoir qui de la femme ou de l’artiste nous interroge. Le jeu est simple : sur un bout de papier, le visiteur écrit ou dessine l’espoir.

Ces mots, un peu privés et très spontanés, pourront être réutilisés par Annie Abrahams dans un prochain travail, notamment via le net qui est devenu un "medium" essentiel dans son projet. Ouverts à tous les dialogues, mobile et coloré, le site d’Annie Abrahams ne se présente pas comme une simple vitrine de son art : il est un langage artistique à part entière. Bien loin de déshumaniser, il interdit toute passivité, suscitant du visiteur à la fois de la curiosité et une bonne dose d’activation : des "clic" de l’internaute dépendront l’affichage et la lecture des messages de l’artiste et donc, forcément, le sentiment de chacun."

Texte de Christine Boisson "Dites-moi l’espoir…" dans Papiers Libres, art contemporain no 28. 2002

 

"A diaporama reflects on the wall the image, unceasingly repeated, of a woman that sleeps badly. Lying down on ruffled blankets, she turns around and around in her sleep that we guess to be uncomfortable. A recorded voice murmurs like a tune or a refrain: "I would like …? Tell me what hope means?". Difficult to know who of the two: the woman or the artist questions us. The play is simple: on a piece of paper, the visitor writes or draws “hope”.

These words, a bit private and very spontaneous, could be re-used by Annie Abrahams in a forthcoming work, in particular via the Net which became an essential "medium" in her project. Open to all kind of dialogues, mobile and coloured, the site of Annie Abrahams is not presenting or showing her art: it is an artistic language on its own. Far from dehumanizing, it prohibits any passivity, causing at the same time curiosity and a good amount of activation: the "clic" of the visitor will determine the appearing and appearance of the messages of the artist, and thus, inevitably his or her feelings."

Text by Christine Boisson "Tell me about hope?" in Papiers Libres, contemporary art No 28. 2002

 

These elements were used during the installation '...= var' installation au Musée d'Art Roger-Quilliot, Clermont Ferrand